Environnement /5 Juin: Entretien exclusif avec Mohamed Lamine Diagne, OP à Natural JusticeL’ONG Natural Justice

L’ONG Natural Justice a organisé à Bargny une journée de réflexion, à travers un débat intergénérationel e dont  le thème est axé sur: « sur les changements climatiques  et les problèmes sociaux économiques des communautés de Bargny, Mboro et Kayar, à l’occasion du 5 juin, Journée mondiale de l’environnement.

 Entretien exclusif avec Mohamed Lamine Diagne,  chargé des programmes à l’ONG Natural Justice.

Le débat intergénérationnel sur le changement climatique les problèmes sociaux économiques des communautés de Bargny,  Mboro et Kayar à cette occasion le 5 juin qui est donc la jeunesse l’environnement pourquoi le choix de ce thème, qui est porté sur ces trois collectivités territoriales?

Alors le choix de cette thématique est pertinent dans la mesure où ces trois localités que vous venez de siter sont  des localités qui sont aujourd’hui très impactées et aujourd’hui, on parle de journée internationale de l’environnement ou bien de journée mondiale de l’environnement dont le Thème porte sur la désertification la sécheresse et la dégradation des terres alors dans ces localités que vous vener de siter,  il y a énormément d’industries qui font beaucoup de pollution, il y a énormément d’agression sur l’environnement et cela participe à l’agression des terres, c’est la participe à la déforestation. Et cela contribuer aux changements climatiques et à la dégradation du milieu de vie en tout cas de ces populations. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de les connecter afin de pouvoir parler.

eDurant cette journée symbolique de l’environnement, pour leur permettre quand même d’échanger avec les jeunes et de permettre aussi aux personnes les plus âgées de partager l’expérience en termes de restauration en termes de mitigation mais en termes d’adaptation et de mobilisation de tous les mécanismes qui visent à restaurer l’écosystème

Aujourd’hui, on parle de l’énergie renouvelable et le  Sénégal va donc vers les énergies telles que le gaz et le pétrole est-ce que  c’est une alternative ou le Sénégal doit changer ou s’adapter ?

C’est tout l’importance du débat intergénérationnel. Vous  savez qu’ il y a  des années nos ancêtres pratiquaient plus les énergies renouvelables, donc ce  n’est pas une nouveauté.  En un moment donné,  pour les besoins du développement, on nous a vraiment forcé l’utilisation des énergies fossiles à savoir:  le pétrole, le gaz, et cela ne s’arrêtera;  mais on a su que ces énergies contribuent fortement à détériorer notre environnement.

Aujourd’hui effectivement, on veut retourner vers les énergies renouvelables à savoir l’éolien n’est-ce pas, les bioénergies et tout ce qui est  énergie propre. Maintenant le travail ne sera pas trop aisée mais il faudrait peut-être essayer de voir comment convaincre les les nouvelles générations à adopter cette énergie propre pour encore une fois sauvegarder notre environnement mais restaurer notre écosystème parce qu’aujourd’hui le monde est vraiment pollué et le changement climatique est au cœur du débats et de l’actualité et il faut forcément changer de comportement changer de démarche mais sans jeu de soso de l’énergie pour pouvoir faire face aux effets néfastes du changement climatique.

Deux  franges importantes de la communauté à savoir  les jeunes et les femmes,  souvent sont  les plus impactés, quel est le plaidoyer à leur endroit face à des décideurs qui veulent à tout prix gérer des intérêts ?

 

Le plaidoyer, c’est qu’aujourd’hui que l’État  accélère le processus de transition vers les énergies propres ça c’est le premier plaidoyer;  le deuxième plaidoyer c’est qu’aujourd’hui il faut que l’État déploie beaucoup de moyens pour la restauration des terres et l’accès aux ressources parce que toutes les communautés que vous venez de citer dont  Bargny, c’est une communauté de pêcheurs et aujourd’hui les acteurs peinent accéder à la ressource si vous partez à Kayar vous trouverez la même problématique et si vous partez aussi à Mboro, c’est aussi la même problématique.

Aujourd’hui, il faut que l’État travail sur la préservation de ces écosystèmes,  travaille sur la restauration,  pour faciliter non seulement l’accès aux ressources, mais améliorer les moyens de subsistance des populations et pour cela,  il faut peut-être beaucoup d’éducation environnementale, de formations, de capacités à agir;  mais beaucoup de réseautage pour permettre aux communautés de retrouver leur  lustre dantan.

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