Cadre Pastef licencié : l’Aprosi s’explique

Dans un communiqué consulté par L’AS, l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI) a justifié le licenciement pour faute lourde d’Aly Fary Ndiaye, ancien cadre de la structure.

L’Agence l’accuse de tentatives de discrédit, de diffusion de fausses informations à la presse, ainsi que d’une agression physique contre un collègue.
Selon l’APROSI, Aly Fary Ndiaye – qui a successivement occupé les postes de directeur des Ressources humaines, de la Communication et des Sites régionaux –  aurait mal accueilli les réformes internes engagées au sein de la boîte. Il aurait alors adopté une posture de défiance, tenu des propos jugés diffamatoires, et serait à l’origine d’un article polémique publié par la journaliste Thioro Mandela. Lors de son audition, cette dernière aurait reconnu avoir rapporté des informations erronées fournies par M. Ndiaye, et s’en serait excusée.
L’Agence précise que le comportement de l’ex-cadre aurait atteint « un point de gravité extrême » lorsqu’il aurait agressé le directeur administratif et financier (DAF) dans son bureau. Cet acte avait entraîné une mise à pied disciplinaire de 15 jours, annulée par l’Inspection du travail dans un esprit de conciliation.
Malgré cela, l’APROSI affirme qu’Aly Fary Ndiaye aurait persisté dans la diffusion publique de propos diffamatoires via des canaux numériques. En raison du caractère répété et du préjudice causé au fonctionnement de l’institution, l’Agence affirme avoir procédé à son licenciement pour faute lourde, « en stricte conformité avec les dispositions légales et réglementaires en vigueur ».
Dans son édition de mardi, L’AS rappelait qu’Aly Fary Ndiaye, membre du parti Pastef, avait publiquement dénoncé la location d’un véhicule à plus de 4 millions de francs CFA par mois — alors qu’un véhicule de fonction était déjà disponible — ainsi que des dépenses estimées à plus de 24 millions de francs CFA pour deux missions à l’étranger. Se présentant comme lanceur d’alerte, il affirme avoir saisi le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour dénoncer ce qu’il considère comme des abus de gestion.

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