La rencontre entre le Syndicat autonome des travailleurs des personnels administratifs et techniques des universités du Sénégal (PATS) et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) d’hier, mardi 22 novembre, n’a pas porté ses fruits. Conséquence : le syndicat maintient son mot d’ordre de grève.
En sit-in lundi dernier, 21 novembre, ils avaient décrété 72 heures de grève pour exiger la revalorisation de leurs salaires, comme les autres travailleurs de la fonction publique. Ce, après plusieurs plans d’actions pour réclamer de meilleures conditions. Les travailleurs dénoncent la signature, vendredi dernier, de ce qu’ils qualifient de «protocole de la honte» entre le MESRI et une «infime partie des travailleurs». «L’intersyndicale des personnels administratifs, techniques et de services (PATS) dénonce fermement la démarche cavalière et indécente du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui, en complicité avec des aventuriers qui ignorent royalement les intérêts de travailleurs, ont tenté de signer le protocole de la honte pour décréter la mort des PATS», ont fait savoir les travailleurs. Ils ajoutent «qu’Aujourd’hui, les travailleurs de façon unanime ont déchiré le protocole de la honte, pour exiger l’application effective de la revalorisation salariale telle que décidée par le Chef de l’Etat, le relèvement de la solde globale de 5%, et la signature du nouveau décret fixant le régime applicable aux PATS dans les délais raisonnables».