Les occupants du terrain Déggo– Sant Yallah, sommés de déguerpissement de plus de six mois par le préfet de Rufisque, ne veulent pas quitter de sitôt, leur lieu de travail qu’ils occupent depuis plusieurs année et où ils tirent leurs revenues au quotidiens. Mécaniciens, garagiste, charretiers et autres acteurs du secteur informel, veulent des garantis pour libérer cet espace, occupé illégalement. Ce, malgré la pression des propriétaires et des autorités, sous prétexte d’un domaine appartenant à un tiers, et qui dispose d’un Titre Foncier sur ce site.
L’affaire n’est pas encore à son épilogue et le constat en dit long sur place. Du rond point face conteneur au rond point des HLM, en passant par le terrain Déggo-Sant Yallah, c’est l’encombrement et l’anarchie à outrances. Des ateliers de mécanicien éparpillés un peu partout et de façon anarchique, des garages disséminés ailleurs, des écuries, des cantines entre autres, ornent le décor. Les occupants sommaient par les autorités préfectorales, de quitter les lieux font la sourde oreille et déplorent modus operandi. Il a fallu d’ailleurs l’intervention du maire de la commune de Rufisque nord pour éviter des dégâts.
Conscients de l’occupation illégale des lieux, les occupants plaident pour d’autres alternatives, « Si le propriétaire veut son terrain on devait nous envoyer des sommations nous déguerpir si on résiste. Mais c’est c’est pas normal d’emprisonner Les gens juste par ce qu’ils ont refusé de céder la première chose à faire, est de lui expliquer clairement ce qu’il en est », proteste Thiam Garage leur porte parole.
Malgré les somations qui leur ont été servies par les autorités, garagistes et éleveurs campent sur leur position. Une attitude qui risque d’amplifier le différend et de faire planer le spectre des confrontations, liées aux conflits fonciers, « nous sommes aller voir le maire il nous a dit qu’il n était pas au courant mais qu’il aller nous aider, à cet effet il a parlé avec le préfet et le maire nous a rappelé pour une prolongation du délai ». Ces derniers affirment n’avoir nul part où aller, « nous n’a vous nul part où aller. Certes nous sommes sur un titre foncier, mais il faut nous trouver d’autres emplacements. C’est la moindre des choses ».
Reportage Mafé Bayam