Le Sénégal est passé devant le Comité des Nations Unies pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale les 17 et 18 août à Genève. La délégation a rappelé que la lutte contre la surpopulation carcérale et les longues détentions, ainsi que l’amélioration des conditions de détention et du sort des détenus figurent parmi les politiques prioritaires du pays.
En effet le pays a adopté en 2020 la loi relative au placement sous surveillance électronique qui a élargi les modes d’aménagement des peines, note-t-on dans le communiqué rendu public. Cette réforme majeure, poursuit le texte, a introduit le bracelet électronique dans le système judiciaire sénégalais. Il a pour objectif essentiellement le désengorgement des prisons et la maîtrise de la population carcérale.
Il s’y ajoute le projet de révision du Code de procédure pénale, qui permettra, à terme, de limiter la durée de la détention préventive en matière criminelle. Enfin, le Sénégal a souligné le processus de réforme majeure du Comité sénégalais des droits de l’Homme (CSDH), visant à permettre à cette institution nationale des droits de l’homme de se conformer aux Principes de Paris.
« Les efforts du Sénégal ont été salués par le Comité des Nations unies qui reconnaît l’engagement du pays à se soumettre aux examens de surveillance de la protection des droits de l’homme. La tradition de respect des droits de l’homme a été magnifiée », note le texte.