Sommet Dakar 2: La PAFO craint le suivi des mesures

Les Organisations Paysannes (OP) d’Afrique appellent à des actions urgentes pour faciliter un investissement qui assurera une alimentation plus résiliente et durable, souveraine et accessible à tous. Face à presse, en marge des ateliers de ce sommet mondial au CICAD, ces organisations d’agriculteurs, réunis au sein de l’OPDA,  ont formulé une pile de propositions aux dirigeants et institutions financières, pour améliorer et réussir le pari de la souveraineté alimentaire en Afrique.

Il s’agit avant tout pour la PAFO, « de plaider ainsi pour une approche inclusive, qui implique tous les acteurs du système alimentaire, qui est requise de toute urgence. A leurs yeux, « il sera incohérent de mettre en œuvre des initiatives pour la souveraineté alimentaire sans la participation active des organisations paysannes à tous les niveaux en tant que partenaires à part entière ».

Ces OPA recommandent en outre à la BAD et aux banques centrales Africaines:  » De mettre en place des stratégies, des programmes des lois et des règlements permettant aux banques de développement et commerciales ainsi qu’aux institutions de Microfinance (IMF) de prendre des mesures judicieuses et d’augmenter qualitativement et quantitativement l’offre de crédits agricoles en général et particulièrement la partie destinée aux activités et aux investissements du secteur agricole pour l’adaptation et/ou l’atténuation avec des modalités adéquates et avec un taux égal ou inférieur à 3%.

Elle veulent également « le renforcement de la prise en compte des critères et impératifs climatiques dans la sélection et ie financièrement des projets et programmes de développement soumis au financement de la BAD ».

Ceci c’est pour développer au sein des structures publiques des institutions financières (banques publiques et commerciales, IMF).

Aux autorités politiques nationales, elles demandent,  « e soutenir la bonne gouvernance mondiale, renforcer l’accès aux mécanismes de financement et d’assurance pour l’agriculture, mettre en place des politiques, des stratégies et des programmes pour promouvoir l’accès au financement vert (renforcement des capacités des acteurs publics et privés. lois et règlements). Mais également de « Renforcer le développement de mécanismes (outils, lois et mesures publiques soutenant rotire oe financenment ou secteur ognicole (crédits. subventions, fonds de garantie) ».

A cela s’ajoute, « la mise en place un cadre règlementaire et des incitations pour promouvoir les assurances agricoles et les fonds spécifiques pour couvrir les catastrophes et les pertes et accroître l’accès à ces fonds pour la professionnalisation de l’agriculture dans le secteur agricole. Investir dans l’amélioration des intrastructures liées à l’agriculture et mettre en place des politiques visant à promouvoir la technologie numérique dans les zones rurales ».

En sus ces organisations d’agriculteurs et paysans comptent sur, « Promotion des cadres de concertations et des mécanismes de responsabilisation impliquant les acteurs non étatques pour le suivi des mécanismes et outils de financement public et le suivi des engagements visant à soutenir et/ou orienter le développement du secteur agricole (engagements de Malabo ODD Sommet mondial des systemes alimentaires. etc) », entre autres propositions.

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