Le décès de Prospère Célestine Senghor à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a fait monter le bilan des dernières manifestations à 4 morts. Un chiffre qui, ajouté aux autres bilans macabres ces dernières années, jette encore l’opprobre sur le maintien de l’ordre dévolu aux forces de sécurité sénégalaises.
Ce mercredi, Seydi Gassama, Directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal, a fait une publication pour demander de profondes réformes dans la gendarmerie et la police, dans tous les aspects.
« Le prochain président, quel qu’il soit, devra entreprendre des réformes profondes pour changer la culture, héritée de la colonisation, des forces de police et de gendarmerie.
Les rapports aux citoyens, les lois et règlements en matière de maintien de l’ordre, les contenus des formations, doivent être réformés et mis en conformité avec les normes et standards internationaux. Et le niveau d’étude requis pour un policier ou un gendarme doit être le bac », a-t-il écrit.