En signant mardi des conventions avec des structures s’activant dans la santé comme la Cmu, la Mutuelle sociale nationale des artisans du Sénégal (Msnas) veut offrir une large protection à ses membres.
La Mutuelle sociale nationale des artisans du Sénégal (Msnas) a signé mardi, des conventions avec des structures s’activant dans la santé. La cérémonie, qui a aussi été une occasion pour la Msnas de sensibiliser les artisans, s’est tenue au jardin public de Rufisque. «Aujourd’hui, on est là pour faire la sensibilisation et procéder à la signature de conventions avec le monde médical, à savoir les hôpitaux, cliniques, pharmacies et officines», a fait savoir Assane Guèye, président de la Msnas. «Seuls les fonctionnaires et employés d’entreprises du privé formel bénéficiaient de la protection sociale. Et à un moment donné, dans le cadre du Pse, le Président a décidé, avec les services techniques et les partenaires financiers, de nous doter de cette mutuelle sociale», a-t-il dit, évoquant la genèse de la mutuelle qui s’active aussi dans la protection sociale. «On ne parle pas de mutuelle de santé, mais de mutuelle sociale. Aujourd’hui, on va commencer avec la santé tout naturellement. En dehors de la santé, on doit aller vers la protection sociale, à savoir la retraite, les accidents de travail, la maternité et les allocations familiales», a insisté M. Guèye. Les artisans désireux de se faire enrôler au sein de la mutuelle devront s’acquitter des droits d’adhésion à 2000 francs. «Pour ce qui est de la première partie, c’est-à-dire côté Cmu, s’acquitter de sa cotisation de 3500 francs», a-t-il fait savoir.
Il a fait savoir que la mise en place de la Msnas a été facilitée par l’organisation notée dans le secteur, notamment avec les chambres de métier, la Direction de l’artisanat et les organisations professionnelles. «C’est ce qui explique que les artisans ont été choisi en premier avant les autres secteurs de l’informel», a-t-il fait ressortir. Guèye a indiqué que la sensibilisation va se poursuivre dans les autres régions du pays pour enrôler le maximum d’artisans.
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