Non A Tosyali à Bargny: Le collectif brandit à nouveau son niet… « nous sommes prêts à y laisser nos vies »

Le collectif Bargny dit « Non A Tosyali a sillonné ce samedi les artères des quartiers de Bargny pour informer er sensibiliser les populations sur les risques et les menaces émanant de l’installation d’une sidérurgie nommée Tosyali dans la zone dite Zone Économique spéciale où il y a déjà une centre à charbon et un port minéralier et vraquier. Pour le coordonnateur du collectif Non à Tosyali, Bargny risque de disparaitre à ce rythme.

Bargny est a elle seule polarise quatre établissements classés de catégorie 1, ce qui est une catastrophe pour Bargny

Pour Omar Mbengue, « la Sococim à elle seule constitue depuis 1948 un danger permanent qui continue de polluer le terroir Bargny, sans aucune indemnisation des populations affectées, sans compter l’appropriation des terres de Bargny pour exploiter le calcaires tiré des terres bargnoises ».  D’après lui, « Bargny est a elle seule polarise quatre établissements classés de catégorie 1, ce qui est une catastrophe pour Bargny au yeux des membres du collectif ».

Et travers cette marche en marge de la Cop 27, le collectif a bien voulu éclairer l’opinion sur les dessous de l’installation de Tosyali à Bargny.

Omar Mbengue d’informer que cette sidérurgie, c’est cent hectaures que l’Etat a alloué à l’Apix qui a attribué un contrat de bail au turques gérants de cette industrie, cinq ans, non renouvelable et du reste, Tosyali, renseigne toujours Omar Mbengue, ne va occuper que 17 ha, « ce qui veut dire à ses yeux que les turques, sur les 83 ha restants, vont créer des chaines de valeurs  de transformation des produits ferriers  ce qui risque d’être un scandale écologique, environnementale qui va être catastrophique pour les populations bargnoises.

 

Bargny, informe-t-il a déjà dépasser la norme environnementale  établi par rapport à la pollution ,  de plus de quatre cents fois selon une étude faite à cette effet. Ce qui, pour lui, se comprend, « avec toute la pollution charrie par la Sococim à longueur de journée, ouvrant la nuit ses vannes pour que les matières fines puissent survoler l’environnement, ce qui est catastrophique pour la santé des populations, à cela s’ajoute la centrale à charbon de 150 MW, qui laisse à ciel ouvert le charbon qu’elle utilise, et les cendres qui polluent le quartier Miname et environs, et il y a Tosyali en troisième larron, qui vient s’ajouter à tout cela.

L’usine la plus polluante dans tout cela c’est le port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou

Et cerise sur le gâteau, l’usine la plus polluante dans tout cela c’est le port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou ».

« C’est un port qui va servir d’entreposage de produits en vracs, comme le calcaire, les nitrates, les phosphates, mais également le charbon, qui seront transités à partir du port, et cela va créer du point de vue environnementale, une dégradation imminente de l’environnement terrestre, mais également de l’écosystème marin. Du coup ce sera une catastrophe pour la vie de bargnois et en particulier du point de vue de l’économie locale, si l’on sait qu’à Bargny, une grande majorité des populations vivent de la pêche comme source principale de le leur revenues à Bargny Guèdj.

De quoi faire dire à O Mbengue que « l’heure est grave pour Bargny ».

Dans son plaidoyer, ce dernier appelle ainsi les populations d’abord à s’approprier le combat. « Bargny du point de vu environnementale est fortement menacé, en plus de la spoliation de ses terres, que le président Macky Sall a alloué au Pôle Urbain de Diamniadio, nonobstant cela la centrale couvre 29 hectares des terres de Bargny que la municipalité avait attribué au victimes de l’avancée de la mer, 100 autres hectare pris par Tosyali, et les 329 ha réservés au port. Et donc face au boom démographique et les extensions dont Bargny a besoin, pour élargir le cadre de vie et permettre aux générations futures, de disposer de surfaces habitables », se lamente-t-il.

Avant de poursuivre, « et d’ici cinq à dix ans, avec le port et ses produits chimiques ainsi que ceux de la centrale cela va détruire l’écosystème, en plus de la vente des licences de pêches; alors les pêcheurs bargnois ne pourrons plus vivre de leur activité. Il y au paravent la Sococim qui pollue et détruit les maisons des bargnois avec ses mines et leurs effets sur les habitats, tout cela combiné, Bargny est menacé de disparition, si l’on prend garde, une situation chaotique, qui interpelle tous les bargnois ».

Nous voulons que l’Etat revoit sa politique, et pour l’installation de ces usines, que l’Etat se le tienne pour dit, il va devoir  passer sur nos corps, nous attendons pour cela l’Etat du Sénégal de pied ferme

Omar Mbengue et compagnie appellent alors tout le monde  à venir rejoindre le collectif pour qu’enfin,  » tous puissent combattre pour la préservation de Bargny ». Et s’adressant à l’Etat du Sénégal, Mr Mbengue  avertit, « les bargnois ne reculeront d’un seul iota pour dire non à l’installation de ces usines là de cette Zone Economique Spéciale (ZES), de la Sococim mais également de l’avancée de la mer, car Bargny aussi à le droit de vivre dans un environnement sain, à un cadre vie épanoui et voir ses enfants grandir dans une bonne santé,  comme le dit la constitution du pays », rappelle ce dernier. « Nous voulons que l’Etat revoit sa politique, et pour l’installation de ces usines, que l’Etat se le tienne pour dit, il va devoir  passer sur nos corps, nous attendons pour cela l’Etat du Sénégal de pied ferme, pour dire non à cette forfaiture écologique, environnemental qui pourra faire disparaitre Bargny », conclue Omar Mbengue

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