Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a demandé, mercredi, au Premier ministre, en relation avec les partenaires sociaux, d’engager la réforme du code du travail afin de mieux répondre à l’ambition de l’Etat du Sénégal de promouvoir des emplois et de protections des travailleurs.
“J’ai demandé au Premier ministre en relation avec les partenaires sociaux d’engager la réforme du code du travail pour mieux répondre à notre ambition de promouvoir des emplois, l’investissement et la protections des travailleurs’’ a-t-il-déclaré en présidant, mercredi, la cérémonie de remise des cahiers de doléances au Palais de la République.
Cette réforme envisagée sur le code du travail devra prendre en compte “le renforcement du pouvoir juridique de l’administration du travail en vue d’améliorer sensiblement l’efficacité de ses interventions dans le cadre de la régulation des relations professionnelles”, a souligné le chef de l’Etat.
Selon le président Faye, l’amélioration du cadre juridique est une “préoccupation sociale, juste et légitime partagée par les employeurs, les travailleurs et au-delà les investisseurs”.
‘’Il convient donc de reconnaitre que la législation du travail et de la sécurité sociale doit s’adapter aux mutations intervenues dans le marché du travail et prendre en charge les défis du travail décent’’ a-t-il-insisté.
Bassirou Diomaye Faye a aussi évoqué sur la nécessité de renforcer les moyens juridiques d’intervention de l’admiration du travail.
“J’ai aussi conscience malgré les quelques améliorations qu’une attente particulière doit être accordée au renforcement des moyens juridiques d’intervention de l’admiration du travail et leur permettre ainsi de veiller au respect de la règlementation conformément à la convention 81 de l’OIT sur l’inspection du travail’’, a-t-il-souligné.
Il a indiqué que les chantiers de l’Etat allant dans le sens d’une digitalisation vont permettre de ‘’juguler définitivement’’ les lenteurs administratives dont se plaignent les usagers.
Lors de cette cérémonie où les représentants des centrales syndicales ont exposé diverses doléances, le chef de l’Etat a réaffirmé son engagement à mesurer la représentativité syndicale.
”Chers partenaires sociaux dans le but de moderniser et de rationaliser la négociation collective, le gouvernement s’est engagé à mesurer la représentativité syndicale aussi bien des centrales que des syndicats d’enseignants à travers des élections’’ a-t-il-martelé.
Il a aussi invité les travailleurs et les employeurs à accélérer le processus d’évolution du “droit négocié” ainsi que son adaptation aux mutations du marché du travail.