Un CRD spécial sur la problématique de l’écosystème du Lac Rose s’est tenu, ce Mardi à la sphère ministériel de Diamniadio de. Ce, pour trouver des solutions urgentes et durables pour la sauvegarde de l’écosystème du site.
Ce CRD intervient suite aux difficultés liées aux ruissellements de quantités importantes d’eau vers le Lac, qui a fini par causer un impact considérable sur les activités de production de sel mais en même temps sur les activités touristiques notamment au niveau des réceptifs.
Une rencontre co-présidée par le ministre de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique, M. Alioune Ndoye et son collègue le Ministre de l’eau et de l’assainissement, M. Serigne Mbaye Thiam. Selon le ministre de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique, M. Alioune Ndoye « le Lac Rose Rose est quelque chose de très sensible avec une augmentation exponentielle de la population qui est autour de cette zone avec les conséquences qui vont avec. Mais également les réalités environnementales de l’écosystème qui sont là. Aujourd’hui on parle de Lac Rose, mais il ne l’est plus, l’exploitation du sel n’y est pas possible parce que de 3 m de profondeur on est à plus de 6 m. Donc tout ceci fait qu’aujourd’hui il faut des actions urgentes et nous avons demandé à nos scientifiques de nous résumer tout ce travail qui vient d’être exposé afin que l’on puisse proposer au chef de l’État des pistes de solutions urgentes. Il faut scinder le travail à court terme, tout de suite urgentes, et celles qui devraient l’être à moyen et long terme », dira-t-il.
Le Ministre de l’eau et de l’assainissement, M. Serigne Mbaye Thiam, après avoir salué la tenue de cette rencontre de réflexion et d’échanges, a soutenu avoir demandé aux services de l’État de tout faire pour limiter les ruissellements qui vont vers le Lac Rose.
Des ruissellements qui ont été très importants à cause des quantités d’eau de pluie qui sont tombées. « Je rappelle que dans cette zone cette année nous avons eu 358mm de pluie en cumul sur l’hivernage. Alors que, la moyenne sur la période 1991/ 2020, sur 30 ans, était de 396 mm. Donc limiter les ruissellements d’eau, soit en favorisant l’infiltration ou bien en les délestant vers d’autres zones. Mais en même temps préserver aussi les zones de Kounoune, Bambilor qui ont besoin d’avoir où évacuer… », a dit Serigne Mbaye Thiam.
Ce CRD s’est déroulé sous la présence effective, du ministre auprès du ministre de l’eau et de l’assainissement, Issakha Diop, du gouverneur de Dakar, des autorités administratives, des exploitants du sel