L’étau se resserre autour des 44 manifestants arrêtés par la police à Ziguinchor. Tout ce beau monde a été déféré ce lundi matin au tribunal de grande instance de la capitale du Sud, selon des sources proches du parquet.
Ils sont poursuivis pour troubles à l’ordre public, mise en danger de la vie d’autrui, actes de vandalisme, détention d’arme blanche et destruction de biens privés.
Certains de ces fauteurs de troubles ont été pris par les éléments du commissariat central de Ziguinchor en possession d’armes blanches et de lance-pierres.
Interrogés par les enquêteurs, certains manifestants ont reconnu sans ambages les faits et d’autres ont nié leur implication dans ces heurts.