La condamnation par contumace dans l’affaire « Sweet Beauté » vient de générer ses conséquences fâcheuses pour le leader de l’ex-parti Pastef/Les Patriotes.
Avec cette condamnation par contumace, conformément aux dispositions de l’article 29 du code électoral en son alinéa 4 « raye Ousmane Sonko des listes électorales » : « Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale ceux qui sont en état de contumace » stipule l’article sus nommé.
Dans sa parution de ce jeudi, le journal l’Observateur informe que le sous-préfet des almadies, chargé de la notification de la radiation du leader de l’ex-parti Pastef, a saisi le commissaire de police de Dieuppeul par correspondance N 754AA/SPA en date du 3 août 2023 ayant comme objet « Transmission et notification à l’intéressé (c’est à dire Ousmane Sonko). Toutefois, informe le confrère, la notification n’a pu être reçue par l’intéressé du fait de son incarcération. Mais, la notification pourrait même atterrir chez l’administration pénitentiaire pour la faire parvenir au maire de Ziguinchor. Cette condamnation par contumace, il faut le rappeler, a commencé à susciter des interprétations et un débat juridique sans fin. C’est le maître des poursuites, Abdou Karim Diop qui, lors de sa dernière conférence de presse a formellement soutenu que la condamnation par contumace n’est pas anéantie. « Cette arrestation (la dernière qui a conduit le leader de l’ex-parti pastef en prison), n’a rien à voir avec la condamnation sur l’affaire Sweet Beauté.
La décision avait été définitive mais le parquet n’a pas opté de l’arrêter car il lui tendait la perche pour se constituer prisonnier » avait soutenu le procureur de la république. Pour rappel, Ousmane Sonko, pour sa dernière arrestation a été inculpé pour : « appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles publiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste vol à l’arraché et diffusion de fausses nouvelles».