Lors du symposium organisé par le Dr Abdourahmane Diouf vendredi dernier, placé sous le thème « Le mandat dans tous ses états » et sous-titré « L’article 27 de la Constitution sous toutes les coutures , un juriste du nom de Abdoulaye Guissé a validé la possibilité d’une troisième candidature de Macky Sall.
Dans les colonnes de Jeune Afrique, Abdourahmane Diouf s’est prononcé sur deux arguments de ce juriste. Toutefois cet avis du juriste, semble être le seul, jusqu’ici qui cautionne une telle position.
Le premier argument qu’il a défendu “est lié au fait que l’article 27 serait indivisible et qu’on ne saurait donc détacher le deuxième alinéa, qui pose le principe de la limitation des mandats présidentiels, du premier, qui fixe la durée du mandat présidentiel à cinq ans”, renseigne Abdourahmane Diouf.
Quant au second argument, le chef de file de Awalé l’a résumé ainsi : “. « Selon lui, la réforme constitutionnelle de 2016- qui a notamment réduit la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans – ne comportait pas, au second alinéa, de disposition expresse incluant le premier mandat de Macky Sall dans le décompte du nombre de mandats limité”. Ce qui plaiderait, à l’en croire, pour la thèse selon laquelle le septennat accompli entre 2012 et 2019 ne serait pas comptabilisé dans le décompte qui sera évalué en 2024.
Ces deux arguments qui ont été battus en brèche par les autres panélistes.