« Que le régime en place en prenne de la graine. Le Pastef sera dans les starting-blocks le dimanche 25 février 2024 ». C’est la conviction de Dr Diallo Diop, vice-président chargé du panafricanisme et des questions mémorielles du Pastef.
Selon lui, le Pastef a bien été dissous le 31 juillet 2023, son leader, Ousmane Sonko, ses hauts cadres et beaucoup de ses militants croupissent certes en prison, mais l’esprit de la formation politique reste toujours vivace.
Invité de l’émission « Objection » de ce dimanche sur Sud Fm, le frère cadet d’Omar Blondin Diop estime que si l’effet escompté était d’empêcher le projet du parti de prospérer, l’objectif n’a pas été atteint puisque, souligne-t-il, « le Pastef aura un candidat en 2024 ».
« On ne peut pas rayer une force politique d’un trait de plume. Le Pastef en tant que force politique est bien là. Sonko n’est que le chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février prochain », lance-t-il..
En des termes plus clairs, à défaut de pouvoir imposer la candidature de Ousmane Sonko, « le projet » sera porté par un autre candidat qui en sera le porte-étendard le 25 février 2024. Les pastefiens qui soupçonnent des velléités de report du scrutin, feront « le maximum possible », à en croire Diallo Diop, pour que ce scrutin se tienne à date échue.
« Nous ne laisserons pas des mesures illégales, injustes et inhumaines prospérer. Quand on voit cette fièvre malsaine du chef de l’État à vouloir engager une guerre contre le Niger, on se demande si ce n’est pas une occasion d’avoir un prétexte pour reporter les élections puisque manifestement lui et son camp ne sont pas prêts », analyse l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).