Selon le directeur exécutif de l’organisation JVE membre du consortium, Green Team, au moment où la COP 27 n’est toujours pas à son terme, en raison des points de désaccord entre acteurs et décideurs, la Cop 27 est ainsi bien différente de ses devancières, notamment celle de Paris l’an passé. Pour Djibril Niang cette rencontre au sommet en Egypte est une déception à tout égare, car elle n’aboutit toujours pas à des résolutions finales jours la justice climatique. M. Niang reste toute fois sur l’optique d’une résolution pour sauver cette Cop 27 et qu’on va pas parler d’une Cop 27 bis l’année prochaine au Qatar.
Revenant sur les point d’échec de cette rencontre sur le climat à Charm el-Cheikh en Egypte, Djibril Niang pense que la question des pertes et dommages, dont le mécanisme de financement du climat, « pose un vrai problème à la recherche de solutions, avec des états qui continuent de s’opposer aux mesures sur ces pertes et dommages ».
L’autre problème dans cette Cop 27, à l’en croire « c’est surtout avec les cent millions de dollars pour le financement climatique ». Un fonds qui toujours selon lui « n’est pas suffisant pour les pays les moins avancés et on arrive pas à trouver un mécanisme pour respecter cet engagement là ». Du coup il serait très difficile de dire que « ces pays développer font des efforts pour que la situation climatique change ». Pour M Niang, « On a dépassé l’aire des changements climatiques, mais on parle aujourd’hui de « Crise climatique ». Ce qui à ses yeux « se fait sentir partout dans le monde » avec tous ces effets néfastes que subissent les pays du monde. A lui d’ajouter que: « Ces questions doivent être débattues de manière rapide avec des résolutions trouvées de manières rapide » également, clame ce dernier. Et c’est très dommage pour lui, que l’on ne respecte pas la justice climatique tant clamée partout.
Toutefois, il reste convaincu que pour mieux exercer des pressions sur le pays développer et les grands pollueurs, la société civile doit mettre en place des structures comme le consortium la Green Team, un réseau d’acteurs citoyens né en 2018, qui travaille sur un projet de renforcement de de capacités des organisations de la société civile, de la presse, appelé Call Sénégal. Monsieur d’informer que depuis sa phase pilote les organisations encadrées par la Green Team ont beaucoup évolué, citant en exemple Téranga Lab, et d’autres associations à Sédhiou, à Ziguinchor…
Ce qui lui permet de dire qu’ils ont déjà bâti quelque chose à travers ces structures et c’est le moment pour eux d’ouvrir la Green Team à d’autres entités, avant de préciser; » qu’il n’est plus question de laisser ces acteurs avec leurs propres agendas dans chaque pas, pour attendre d’arriver à la Cop pour régler les problèmes, mais il faut donc agir maintenant avec des moments forts où l’ensemble des organisations sont réunis autour d’un seul objectif ».
« C’est ce que la Green Team est donc entrain de faire, en ouvrant ses portes à tous. Elle a fait pour cela la cartographie des organisations de la société civile du Sénégal avec quelques six cent organisation qui travaillent autour de la Green Team pour lutter ensemble », a-t-il conclue.