Le préasident sénégalais Bassirou diomaye Faye à son arrivée à Ouagadougou a abordé la question de la CEDEAO, au cours de sa visite de travail au pays des hommes intégres. Face à hôte du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, Bassirou Diomaye Faye s’est dit les positions figées suyr cette question ».
« Je comprends aujourd’hui que les positions soient quelque peu figées » mais Bassirou Diomaye Faye perçoit, dit-il, « dans chacune de ces positions là, ou les tenants de ces positions une fenêtre d’ouverture qui peut permettre de nouer un fil si ténu soit-il du dialogue », a affirmé le chef de l’exécutif sénégalais.
C’est d’ailleurs aux yeux du chef de l’Etat sénégalais au niveau de la CEDEAO que les portes du dialogue sont certes fermés et qu’il ne nous faut pas non plus fermer les fenêtres et tirer les rideaux qu’il faut laisser des espaces pour mêler nos discutins sur le fond, mais aussi vider ce qui est en nous et surtout pour permettre à des pays qui sont un peu plus éloignés sur le plan physique, qui sont dans des théâtres d’opération liées à l’insécurité, de comprendre ce que les pays qui le vivent directement sur le terrain sont en train de vivre et d’avoir plus de compassion et de se sentir davantage concerné parce que dans les fléaux il y a toujours une zone de démarrage.
Au président sénégalais de poursuivre sur cette lancée, « quand on voit aujourd’hui l’expansion, on sait qu’un pays épargné ni directement ni indirectement et c’est pour ça aussi que je profite de ces visites d’amitié et de travail qui sont particulièrement centrés sur la coopération bilatérale ».
De son point de vue, il faut continuer, « à travailler de part et d’autre pour qu’il y ait des plages de convergence qui nous permettent quand même de discuter de ce qui ne marche pas et de voir comment changer ce qui ne marche pas; parce que nous avons la responsabilité historique et l’héritage de nos pères fondateurs par rapport à cet ensemble là pour nous battre au sein de la Cedeo ensemble pour qu’elle reste, ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être à savoir, une organise d’intégration qui a été citée en exemple que nous devons pérenniser, que nous devons renforcer et que nous devons protéger contre toutes les velléités qui vont dans le sens de détourner la CEDEAO de son objectif d’intégration africaine et de ce qui est sa nature, à savoir la CEDEAO des peuples et qu’elle contenue surtout à être un cadre où nous allons adresser ensemble les difficultés tantôt », a conclue Bassirou Diomaye Diakhar Faye en terre burkinabée.