Conflit avec des employés: Dr Abdourahmane Diouf traîné à l’inspection du travail

L’affaire est en ligne sur un site réputé de la place. Le docteur Abdourahmane Diouf, connu d’une grande probité sur la scène politique, voit à travers cette sortie par voie de presse, son image entachée par ces complaintes venant de ses employés à  l’Agence africaine pour le commerce et le développement (2ACD), qui l’ont attrait devant l’inspection du travail.

Ces derniers selon toujours ce site, se plaignent de retards de paiement de salaire, bus de pouvoir, intimidation, licenciements. Il s’agit des sieurs Abdoulaye Waly Faye, Franck Sanka, Ndèye Khady Guèye Fall et Fatoumata Ba, en conflit avec leur PDG Abdourahmane Diouf
Selon le site qui a été contacté par les intéressés,  tout serait parti d’un retard de paiement de deux mois de salaire (Septembre et octobre) qui a finalement viré à un licenciement pour motif économique mettant fin à 6 années de collaboration. « Nous restions parfois jusqu’au 20 du mois pour percevoir nos salaires. Puis nous sommes  restés deux mois entiers (septembre et octobre) sans salaire et par-dessus tout la direction ne nous avait donné aucune explication, ni communiqué là-dessus », narrent-ils. 
 
Leur tort aura été d’avoir osé interpeller la direction à ce propos, le 8 novembre dernier. A la place d’une réponse claire, ils ont reçu des remontrances. « Le 15 novembre, le PDG Abdourahmane Diouf nous a convoqué. Lors de cette réunion aux allures d’intimidation, il nous avait reproché le fait d’avoir évoqué le code du travail qui exige un paiement de salaire au plus tard le 8 de chaque mois. Il a également dit que nous l’avions trahi. Il avait usé de son pouvoir pour essayer de nous humilier devant les autres employés. Il nous avait fait savoir qu’il n’avait pas de quoi nous payer et qu’il ne savait pas quand est-ce qu’il pourra le faire», racontent ces employés que Dr Diouf a, par la suite, reçu séparément pour leur prodiguer comme conseil « d’aller chercher du  travail ailleurs ». Une façon, selon eux, de les « chasser de son entreprise » sans avoir à les licencier. 
Contacté à son tour par tasxivaar info, le mis en cause dans cette affaire n’a pas souhaité y apporté de « commentaires ».
Affaire à suivre.
Source ici

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