Le F24 appelle à mettre fin aux poursuites judiciaires à l’encontre de Ousmane Sonko. Dans un communiqué en date de ce 31 juillet, jour d’audition du leader de Pastef, le F24 « condamne avec la dernière énergie, l’arrestation arbitraire pour des motifs légers d’un de ses membres, M. OUSMANE SONKO, ainsi que toutes les mesures liberticides prises dans ce contexte telles que la suspension de l’internet des données mobiles, les restrictions de circulation et les interdictions de manifestation ». L’organisation se désole du fait que « malgré la surcharge carcérale, les blessures et les nombreux morts, le Procureur de la République poursuit sa logique répressive alors que la procédure inquisitoire déployée pour parachever la chasse à l’homme, entamée depuis plusieurs mois, porte incontestablement les germes d’une crise inédite dans notre pays ».
Le F24 « réaffirme sa détermination à s’opposer à tous les artifices juridico-politiques visant à entraver arbitrairement la participation de ses membres à la prochaine élection présidentielle, ainsi que son engagement inébranlable à défendre les acquis démocratiques et les libertés publiques ». Tout en apportant son soutien au parti Pastef, le F24 réclame, en outre, l’arrêt des poursuites à l’encontre de Aliou Sané. Il invite par ailleurs « le Président MACKY SALL à mettre un terme à la spirale de la violence répressive qui est à l’origine de nombreux morts et blessés, de dégâts matériels inestimables et de préjudices graves à l’activité économique et aux investissements ».
Selon eux, l’Etat du Sénégal devrait privilégier « désescalade et apaisement, vérité et dialogue, pour préserver la stabilité de notre cher pays » car, « la violence et la manipulation ne feront pas céder les citoyens épris de justice et de paix qui useront de tous les moyens légaux pour une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée ». Le mouvement des forces vives « appelle le peuple sénégalais à rester mobilisé contre l’arbitraire, pour le triomphe de la vérité et la préservation de la paix civile ».