Moustapha Guirassy a franchi un cap ce Jeudi en posant les jalons dans le but de régler l’apurement du passif des accords qui constitue depuis fort longtemps le nœud du problème dans le secteur de l’éducation. En effet, le ministre a présenté 23 arrêtés signés qui impactent directement 4030 enseignants bénéficiaires. « Ces enseignants attendaient ces arrêtés depuis fort longtemps et beaucoup ont souffert de l’absence de ces arrêtés.
Apurement du passif des accords longtemps confinés
Et il a fallu une organisation, une pression à l’interne et aussi à d’autres niveaux en dehors du département ministériel pour arriver à ce résultat », a déclaré le ministre lors de la rencontre, annonçant que dans moins de 10 jours, ils vont complètement vider ce passif des arrêtés qui est extrêmement important pour les enseignants.
Selon toujours son argumentaire, ces 23 arrêtés sont composés de 11 arrêtés relatifs au CEAP et 12 autres relatifs au CAP qui impactent respectivement 3405 et 625 bénéficiaires. En dehors de ces arrêts, poursuit le ministre, « nous avons présenté aussi aux secrétaires généraux et aux syndicats du G7 des arrêtés relatifs à des décisions de nomination au poste de responsabilités qui était attendu aussi depuis fort longtemps. Et là 30 décisions de nomination qui vont impacter 1000 bénéficiaires », a-t-il déclaré à la presse, soulignant notamment qu’ils ont pris une décision ensemble d’organiser un séminaire sur deux ou trois jours pour co-construire les réponses idoines adéquates face à certaines difficultés qui sont récurrentes et qui sont sur la table de plusieurs ministres depuis fort longtemps.
Esprit d’ouverture et implication des acteurs pour trouver des solutions édaquates
Pour le ministre, « les États doivent le comprendre les gouvernements doivent le comprendre les acteurs doivent le comprendre les enseignants eux-mêmes doivent le comprendre donc tout ce que nous avons dit pour la transformation du secteur rien de bon ne se fera sans ces enseignants, rien de profond rien de structurel. Rien d’impactant ne pourra se faire sans ces enseignants et ils l’ont compris. Nous l’avons compris. Donc c’est de cela qu’il s’agira, selon le ministre de l’éducation nationale, il faut écouter davantage les acteurs et de les mettre au cœur des processus donc de prise de décision, « nous avons aussi arrêté un principe de concertation périodique et tous les deux mois, nous allons nous retrouver pour discuter et ça c’est institutionnalisé au minimum tous les deux mois, nous devons nous rencontrer mais de façon plus fréquentes et de plus structurante et impactante aussi, c’est d’organiser des séances de travail le régulièrement », informe Moustapha Mamba Guirassy.
Des rencontres périodique qui se feront, « sous forme de séminaires ou autres et pour faire avancer donc certains dossiers qui sont techniques et encore une fois, il s’agit de technicité quand on écoute bien les syndicalistes, j’aime pas le mot mais quand on les écoute bien en fait, ils parlent plus avec beaucoup plus de technicité et d’expertise normalement qu’on devrait même payer pour avoir donc gracieusement gratuitement.
C’est pour le ministre de l’éducation nationale, le lieu « d’ouvrir large les portes les écouter et puis d’en profiter pour faire avancer donc le secteur qui en a besoin, il faut encore une fois vider ce passif là et être maintenant sur des logiques de progrès quoi de transformation réel, c’est là où nous sommes attendus mais pas nous sommes très contents de la signature de ses arrêtés mais c’est pas c’est pas ce qui transforme le secteur, il y a les vrais transformations ».
En sus le minsitre de l’éducation nationale a saisi l’occasion pour interpelé les acteurs de l’enseignement à répondre massivement à la journée nationale de propreté initiée par le chef de l’Etat Bassirou D Faye, prévue le 1er Juin 2124.