9Les éleveurs de la filière volaille s’indignent des piètres conditions de travail dont ils sont confrontés. Face à la presse à Rufisque, les membres de l’Association And Suxali Élevage « Poulets de Chair » dénoncent avec véhémence la qualité défectueuse des poussins vendus par les accouveuses industrielles.
Loin sans faut, ces éleveurs renchérissent, « à cela ils ajoutent sans broncher, la cherté et la mauvaise qualité de l’aliment de volaille, sans compter; l’importation frauduleuse des cuisses qui leur font une concurrence déloyale sur le marché », lance sans porter de gants leur president.
« Nous interpellons le chef de l’Etat et le premier ministre et en particulier le ministre de l’élevage Mouvouba Diagne, nous constatons qu’il y a des conséquences néfastes dans le secteur de l’élevage volaille, où beaucoup de jeunes avaient investi, et on constate une forte baisse de leur capital, alors qu’ils ont choisi de ne pas aller en mer, vers l’immigration clandestine, ou d’augmenter aussi le taux de chaumage. On note de façon anormale, la cherté du sac d’aliment qui coûte 18500 », le président Cissokho le de cette Association.
« Parmi les détenteurs des accouveuses, il y a même des clandestins et certains se hasardent à vendre des poussins qui sont destinés à la destruction et être jetés et le prix du carton de poussins est passé de 22 500 à 35000 dans les régions ce qui est anormal », peste leur porte parole .
Nous demandons une régularisation du secteur et un contrôle strict de l’Etat pour faire revenir à la raison les fournisseurs, quitte à les obliger à nous donner de la qualité pour les poussins et de recevoir la fourchette des prix, à cela s’ajoute la santé des productions », ajoutent ces éleveurs qui menacent de dérouler d’autres stratégies de leur plan d’action tout en étant confiant devant l’engagement des nouvelles autorités, enclin à prôner le changement dans tous les domaines, notamment dans la filière volaille.
