Les fonds verts, mis à profit dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, n’arrivent pas toujours aux acteurs de la base trop souvent pas bien informés des mécanismes pour espérer décrocher ces financements.
C’est ce que tentent de pallier l’Alliance panafricaine pour une justice climatique (Pacja) et ses partenaires à travers une série de formations à l’intention d’acteurs à la base. Le siège de la Fédération des producteurs maraîchers des Niayes (Fpmn), sis à Sangalkam, a abrité mardi une session entrant dans ce cadre.
«Après le Delta du Saloum, nous avons été dans le bassin arachidier à Bambey et aujourd’hui, on est ici à Sangalkam, pour former les maraîchers sur ces mécanismes de financement. Dans le contexte des changements climatiques, il y a beaucoup de fonds qui sont initiés : des fonds climat, des fonds verts… Mais, ce qu’on remarque, c’est que l’accès à ces fonds est extrêmement difficile», a souligné mardi Mamadou Barry, Directeur exécutif de l’Ong Action solidaire internationale (Asi).
«Dans ce sens, nous avons pensé qu’il était nécessaire d’organiser cet atelier pour non seulement informer les acteurs de ces fonds et des enjeux qui les entourent, mais également -l’aspect le plus important- comment les acteurs peuvent avoir accès à ces fonds. C’est dans ce cadre que s’inscrit cet atelier», a enchaîné M. Barry.
Lors de la séance, les formateurs ont passé en revue une panoplie de fonds disponibles pour les maraîchers dans le cadre de leurs activités, et tracé des orientations pour permettre à la trentaine de participants de disposer de plus de connaissances sur les voies vers ces financements verts. Cette série d’ateliers découle du projet «Soutenir le plaidoyer de base sur les besoins en matière d’adaptation en Afrique» lancé par le Pacja et l’Asi.
«Il est important de souligner que le projet à l’origine de ces ateliers est un plaidoyer de communication qui fait focus sur l’adaptation. En parlant de changements climatiques, on pense d’abord aux impacts négatifs, et à coté c’est l’adaptation et l’atténuation», a noté Mamadou Barry, assurant que leur rôle est de faire en sorte que les acteurs comprennent tous les phénomènes liés aux changements climatiques.