Les joueuses de l’équipe du Nigeria, huitième de finaliste de la Coupe du monde, exigent que leur fédération « honore ses engagements » et leur paie les primes et dépenses impayées, dans un communiqué du syndicat des joueurs, la Fifpro, mardi.
« Les Super Falcons estiment qu’il est maintenant temps pour la Fédération nigériane de football d’honorer ses engagements et de payer les montants dûs », selon le communiqué. Eliminées lundi par l’Angleterre, les « Super Falcons » ont attendu la fin de leur Mondial pour reprendre la bataille qui les oppose à leurs dirigeants.
Après avoir menacé de boycotter le premier match de la Coupe du monde le 21 juillet face au Canada, elles avaient accepté de mettre leurs revendications entre parenthèses pour se concentrer sur le tournoi. Soutenues par la Fifpro, les joueuses ont repris leur croisade mardi, réclamant le paiement de primes, les indemnités de stage et des dépenses, dont certaines remontent à 2021.
« L’équipe est extrêmement frustrée d’avoir dû poursuivre la Fédération nigériane de football pour ces paiements avant et pendant le tournoi et pourrait devoir continuer à le faire par la suite. Il est regrettable que les joueuses aient dû défier leur propre fédération à un moment aussi important de leur carrière », peut-on lire dans le communiqué fourni par la Fifpro. Le Nigeria a participé à toutes les Coupes du monde féminines depuis l’édition inaugurale en 1991.