« La principale qualité d’un agent de l’État c’est la loyauté et malheureusement », considère Andoulaye Saydou Sow, « c’est une qualité en panne aujourd’hui dans ce pays. Le ministre de l’urbanisme, du logement et l’hygiène publique, l’a fait savoir à l’occasion de la cérémonie annuelle des vœux de son ministère.
Pour illustrations de ses propos, Abdoulaye Saydou Sow a fait référence à une personnalité qui a marqué le sport Au Sénégal. « Au ministère des sports le nom de François Bopp est écrit en lettre d’or au ministère des sports et pourquoi François Bopp est écrit en lettre d’or au ministère des sports ? C’est pour le travail qu’il a fait. Et le travail survit aujourd’hui à François Bopp », a-t-il évoqué.
Pour le ministre Sow, « c’est le travail aujourd’hui qui fait de nous ce nous serons demain » rappelle ce dernier, avant de poursuivre, » l’État c’est loyauté, il y a des obligations et c’est l’obligation de réserve.
Autrement, « on ne peut pas être haut fonctionnaire et se comporter n’importe comment. C’est comme dans le sport, si on décide de faire autre chose, il y a d’autres terrains. Et je rappelle la meilleure qualité d’un agent de l’État c’est la loyauté et Malheureusement c’est une qualité en panne aujourd’hui dans ce pays », se désole le ministre de l’urbanisme.
A yeux d’Abdoulaye Saydou Sow, » l’accès à la parole est devenu trop libre et cet accès à la parole, tant qu’il n’est pas organisé, il y a les failles de l’administration que nous allons subir ».
De quoi faire dire au ministre, que: « C’est pourquoi l’administration doit être forte, elle doit être rigoureuse, mais elle doit rester sensible. La sensibilité est importante c’est pourquoi, j’en suis parfaitement conscient et cette loyauté, c’est fondamentale. On ne peut pas faire des choses qu’on apprend ensuite dans la rue ».
Allant plus loin, le ministre confie que: « l’État, c’est l’information. Un agent ne doit pas écrire quelque chose pour l’État et qu’on le retrouve dans la rue, dans les réseaux sociaux, Twitter, tiktok, ou sur WhatsApp. C’est ici que cela doit rester et pas ailleurs ».
Pour lui Il faut qu’on le comprenne très bien, « le monde est devenu un monde très libre, l’accès à la parole est devenu trop libre et cet accès à la parole, tant qu’il n’est pas organisé, il y a les failles de l’administration que nous allons subir c’est pourquoi cette administration doit rester forte et rigoureuse. Mais cette rigueur doit rester sensible » martèle Abdouaye Saydou Sow.